This is the News #6 : "Black Sands", Bonobo
Dommage que cette foutue bruine m'empêche d'apprécier totalement cet album. Un peu l'impression de boire un bon vin avec la gorge remplie de glaires bien compactes. Explications.
Point de bouillie de basses chez Bonobo, et encore moins de dégueulis braillard à base de sonorités plus racoleuses que la croupe d'une fille de joie. Non, les disques qui viennent de chez Ninja Tune ne mangent pas de ce pain là et proposent une électro toute en finesse, qui sait donner du sens à ses influences hip-hop.
Et c'est particulièrement flagrant chez Simon Green, aka Bonobo, qui possède en plus un sens de la dramaturgie bien aiguisé. On évolue dans "Black Sands" comme dans un trip de rêveur serein, sans pour autant que ce soit chiant. Parce que chaque titre - à quelques exceptions près - se construit une âme propre, évolue et gagne en consistance à mesure qu'il déroule ses mesures.
Quel rapport avec la bruine, alors ? Bah le rapport, c'est que "Black Sands" est un disque d'ouverture, un disque qui respire et qui ne supporte ni la grisaille, ni la morosité, et encore moins la langueur maussade d'une ville sous la pluie. Alors on attend les beaux jours pour l'écouter et l'apprécier pendant de longues balades aérées. Sous le soleil, exactement.
http://www.myspace.com/sibonobo
http://www.ninjatune.net
Dommage que cette foutue bruine m'empêche d'apprécier totalement cet album. Un peu l'impression de boire un bon vin avec la gorge remplie de glaires bien compactes. Explications.
Point de bouillie de basses chez Bonobo, et encore moins de dégueulis braillard à base de sonorités plus racoleuses que la croupe d'une fille de joie. Non, les disques qui viennent de chez Ninja Tune ne mangent pas de ce pain là et proposent une électro toute en finesse, qui sait donner du sens à ses influences hip-hop.
Et c'est particulièrement flagrant chez Simon Green, aka Bonobo, qui possède en plus un sens de la dramaturgie bien aiguisé. On évolue dans "Black Sands" comme dans un trip de rêveur serein, sans pour autant que ce soit chiant. Parce que chaque titre - à quelques exceptions près - se construit une âme propre, évolue et gagne en consistance à mesure qu'il déroule ses mesures.
Quel rapport avec la bruine, alors ? Bah le rapport, c'est que "Black Sands" est un disque d'ouverture, un disque qui respire et qui ne supporte ni la grisaille, ni la morosité, et encore moins la langueur maussade d'une ville sous la pluie. Alors on attend les beaux jours pour l'écouter et l'apprécier pendant de longues balades aérées. Sous le soleil, exactement.
http://www.myspace.com/sibonobo
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